La professionnelle du mois – Laura Pontabry

publié le dans PCE à l'honneur

Quand avez-vous ouvert votre cabinet ?

J’ai ouvert Poids Plume LP en février 2023, après une formation d’écrivain public à distance, avec le CNFDI, et alors que j’étais encore en formation pour mon activité de correctrice, formation que j’ai terminée en avril, et que j’ai faite avec l’EFLC (École Française de Lecteur-Correcteur). J’avais déjà une formation littéraire (licence de Lettres Modernes) mais ces deux formations professionnalisantes m’ont permis de me lancer.

Quelles sont les principales prestations que vous avez développées dans le cadre de votre activité ?

Pour le moment, je fais principalement de la rédaction de courriers, notamment CV et lettres de motivation, ainsi que de la correction, que ce soit de documents professionnels ou de romans. Je fais également de la transcription depuis peu (passer d’un fichier audio à un texte).

Qui sont vos principaux clients ? (Particuliers, professionnels, collectivités, etc.) Je travaille surtout avec des particuliers, mais je compte me mettre en contact avec des maisons d’édition et des collectivités également, et je fais de la transcription de réunions pour des professionnels.

Prévoyez-vous de développer, à plus ou moins long terme, de nouvelles prestations ?

Je prévois de développer mon activité d’écrivain public, afin qu’elle soit aussi diversifiée que possible, en proposant mes services en tant que biographe par exemple. J’ai aussi l’intention de travailler avec des maisons d’édition et de travailler davantage sur des textes littéraires.

Si vous voyez votre métier se transformer, comment l’imaginez-vous évoluer à plus ou moins long terme ?

Le métier d’écrivain public, tout comme celui de correcteur, existe depuis bien longtemps. L’informatique l’a amené à évoluer, et l’intelligence artificielle pourrait être une menace, mais je crois (j’espère) qu’il sera toujours mieux de faire appel à notre intelligence humaine, bien que faillible, mais qui s’accompagne d’écoute, d’adaptabilité, d’empathie et de bienveillance. Je pense donc que notre métier a encore de l’avenir devant lui, et sera peut-être même amené à se développer encore, sous de nouvelles formes peut-être, ou sur des médias différents. 

La demande la plus insolite ou la plus touchante qui vous ait été faite ?

Étant donné mon jeune âge dans le métier, je ne peux pas dire que j’ai beaucoup d’anecdotes à raconter. Le travail le plus personnel et par conséquent touchant qu’il m’ait été donné de faire, c’est la correction d’un roman semi-biographique d’un monsieur d’origine portugaise, qui m’a laissé carte blanche pour modifier son travail. La simple correction s’est donc transformée en un travail de réécriture : à force, l’histoire et les personnages se sont un peu emparés de moi, ce qui a créé un certain attachement. Mon client est ravi de ce que j’apporte à son roman, non seulement en tant que correctrice, mais aussi en tant que conseillère qui fait son maximum pour son texte.

Avez-vous des ambitions particulières que vous aimeriez développer grâce à l’écriture ?

J’ai l’ambition d’être moi-même une autrice publiée un jour, mais aussi de travailler avec des maisons d’édition ou des auteurs que j’affectionne.

Un site Internet, une information, un article que vous voudriez nous faire découvrir ou partager ? 

J’ai failli ne pas utiliser le mot « autrice » au paragraphe précédent, alors que je l’affectionne, car je sais qu’il ne fait pas l’unanimité. Finalement, au lieu de m’auto-censurer, je me suis dit qu’il serait bon de faire un point dessus. Le mot autrice n’a rien de nouveau, même s’il écorche parfois les oreilles des plus sensibles (pourtant, il est sur le même modèle qu’acteur/actrice), qui voient dans la féminisation des métiers un barbarisme et un effet de mode. Outre le fait d’être un sujet important pour cesser l’invisibilisation des femmes dans certaines professions, le mot vient du latin, et était d’usage courant (la plupart des noms de métiers existaient au féminin d’ailleurs) avant l’arrivée de l’Académie française, qui a décidé de remasculiniser la langue. Ainsi, l’utilisation du mot autrice n’est qu’un retour aux sources de notre chère langue française. 

Coordonnées de votre cabinet :

Poids Plume LP
poids-plume-lp.com
poidsplumelp@gmail.com
07.61.73.97.95
à Chinon (37500) ou à distance