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La professionnelle du mois – FRANÇOISE CORNILLE

Quand avez-vous ouvert votre cabinet ?

J’ai ouvert mon cabinet d’écrivain public « Chemin par chemin » le 1er septembre 2023 après un an de formation au CNED et dans le cadre d’une reconversion. J’exerce à mon domicile à Bazus, au nord-est de Toulouse, en Occitanie.

J’ai toujours pratiqué « l’écriture pour autrui ». Pour ma famille, mes amis, les amis des amis : CV, lettre de motivation, discours, relecture et corrections de textes, copywriting et articles pour le Web… J’aime écrire, mais j’aime surtout transmettre et rendre service.

Quelles sont les principales prestations que vous avez déjà développées  ?

Je propose un service de rédaction de récits de vie et biographies. Ce travail demande de très bonnes capacités rédactionnelles. De plus, cela demande un grand sens de l’écoute et une réelle empathie. Quand j’écris, j’ai vraiment le souci de m’adapter à la demande de mon client, de le comprendre et de le laisser guider mon écriture. Souvent, les personnes qui me sollicitent ont déjà écrit et aiment écrire. Mon travail est de faire éclore leur projet.

Par ailleurs, mon expérience dans la presse écrite ou pour le Web m’a conduit à proposer un service de rédaction de type journalistique : une écriture directe et informative, sans fioritures. Ce service s’adresse aux petites entreprises et associations.

Enfin, j’ai développé un service d’écriture, relecture et correction pour des CV, des lettres de motivations, des mémoires VAE… L’enjeu est d’offrir un travail hyperqualitatif qui leur permette de décrocher un entretien d’embauche ou de gagner des points à l’examen.

Qui sont vos principaux clients (ou quels seront vos futurs clients) ?

J’ai un peu répondu à cette question précédemment. Mes clients, jusqu’à présent, sont venus vers moi grâce à Internet : mon site et celui des associations professionnelles auxquelles je suis adhérente comme le SNPCE ou l’Académie des écrivains publics de France.

Alors très récemment, j’ai pris contact avec la maire de ma commune et d’autres acteurs locaux. Depuis, j’anime des ateliers d’écriture, une petite permanence pour aider les habitants dans les démarches dématérialisées, un coin lecture-bébé à la bibliothèque municipale… Je me fais connaître surtout. En parallèle, avec une petite structure locale, nous sommes en train de monter un projet d’écriture innovant en direction des seniors qui, j’espère, pourra être financé par des fonds publics.

Prévoyez-vous de développer, à plus ou moins long terme, de nouvelles prestations?

Je voudrais développer un service de relecture et de transcription. Ce sont des activités que je pourrais faire à mon rythme et avec une régularité et une visibilité intéressantes pour le développement de mon cabinet.

Si vous voyez votre métier se transformer, comment l’imaginez-vous évoluer à plus ou moins long terme ?

J’aime bien l’idée que mon cabinet d’écrivain public est un service au service des habitants de mon territoire ; une dame pour qui j’ai fait un courrier m’a dit «je vais parler de vous autour de moi, c’est précieux d’avoir un écrivain public proche de chez nous». J’aimerais faire partie du paysage, de la vie comme le boulanger ou la poste… Ce qui est paradoxal, vous me direz, quand on voit que dans nos villages il n’y a plus ni boulanger ni bureau de poste !!! Mais on sait pourtant que cela manque, que les gens ont besoin de se rencontrer pour se connaître, s’entraider, s’estimer. C’est pour ça que l’État met en place des Maisons France Service… J’ai travaillé plus de 20 ans dans une collectivité territoriale. Toutes ces années m’ont appris que le privé à toute sa place au service du public !

La demande la plus insolite ou la plus touchante qui vous ait été faite ?

Après 5 ou 6 entretiens, j’ai été très touchée d’entendre la dame dont je suis en train d’écrire le récit de vie me dire : « je vous aime beaucoup ! ». Du coup, elle me demande d’écrire ses textos, de téléphoner à la Compagnie des eaux pour elle… et quand je la quitte, elle me donne toujours une bouteille d’eau ou d’Orangina (je ne lui ai pas dit que je ne buvais pas trop ça !) pour la route !

Avez-vous des ambitions particulières que vous aimeriez développer grâce à l’écriture?

Je me rends compte à quel point l’écriture peut apporter la paix et la sérénité… Vaste programme ! Mais, je suis convaincue que l’écrivain public a sans doute un rôle à jouer dans ce sens-là dans notre société. Ne serait-ce qu’en promouvant un français de qualité : utiliser les bons mots pour dire et se dire, pour communiquer, se comprendre…

Un site Internet, une information, un article que vous voudriez nous faire découvrir ou partager ?

J’ai lu récemment le roman « Les victorieuses » de Laetitia Colombani, l’auteure de la Tresse. Le métier d’écrivain public y est magnifié, vraiment. Vous posez la question des demandes insolites ou touchantes. Le roman se situe exactement là ! En même temps, quand on sort du cadre, on approche d’une certaine forme de vérité, d’authenticité et c’est beau.

Coordonnées de votre cabinet :

Cabinet d’écrivain public, Chemin par chemin. 590 route de Montastruc 31380 Bazus.

Tél. 06 85 23 43 46

Mail : francoise.cornille@cheminparchemin.fr

Site Internet : https://cheminparchemin.fr

Page Facebook : https://www.facebook.com/cheminparchemin

Photo : Christophe Paupard

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